Voltron : Legendary Defender
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Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis

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Chekyr
MessageSujet: Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis EmptyDim 10 Sep - 15:55
Chekyr
Neutre
Neutre
Messages : 4
Date d'inscription : 12/08/2017
Il avance dans les rues, le visage dissimulé dans l'ombre d'une capuche, la main cramponnée à la lanière d'un sac en toile rigide. On ne se retourne pas sur son passage ; sa race n'est pas la seule à posséder une queue comme la sienne. Fort heureusement pour lui, ça lui permet de véhiculer sur les planètes sans réelle difficulté. Chekyr étant probablement le dernier de sa race, il vaut mieux pour lui être un tantinet discret. Il vaut mieux. Sauf qu'on parle de Chekyr. Et la discrétion est un mot qui ne figure pas dans son vocabulaire.

Le Jorgund a pourtant conscience du danger que l'empire Galra représente pour lui, voir même pour tout le monde ; mais ça ne semble pas l'inquiéter plus que ça. Conscient qu'il est sans doute désormais seul dans la galaxie, Chekyr n'a qu'une envie : profiter. Ce qui signifie qu'il passe la majeure partie de son temps à piloter, à participer à des courses pas souvent légales, et parfois à voler ici et là. Après tout, le travail n'est pas quelque chose qu'il aime du fait de son tempérament insolent et indifférent ; mais il faut bien gagner son pain, pas vrai ?

Alors le voilà sur cette planète dont il ignore jusqu'au nom dans une ville dont il ne connaît pas plus la dénomination. Parce qu'il a besoin de plusieurs choses pour son petit vaisseau. Et pour lui aussi. N'oublions pas qu'il se bâfre pour quatre au moins. Chekyr arrive donc dans ce qui ressemble à un centre commercial divisé en plusieurs départements ; il semble qu'on puisse y trouver de tout, de la nourriture en passant par la mécanique et les vêtements.

Après une bonne heure à acheter les pièces pour son vaisseau, le Jorgund s'accorde une petite pause à un petit restaurant. Assis à une table, il sirote un petit jus de fruit du pays. Et c'est paille dans la bouche qu'il observe les allées et venues des gens. Sa queue remue lentement de gauche à droite, tandis que ses pupilles sombres jaugent les personnes qui posent les yeux sur lui. Soudain, des murmures lui parviennent.

Chekyr tourne nonchalamment la tête sur sa droite pour mieux écouter et comprendre la légère agitation. Les murmures lui parviennent à peine et il ne saisit pas vraiment de quoi il en retourne ; il comprend simplement que ça concerne la jeune femme qui avance un peu plus loin. Un sourire carnassier étire alors les lèvres du Jorgund pendant que ses yeux détaillent sa silhouette. Un frisson lui parcourt l'échine à mesure qu'elle se rapproche.

Une drôle de sensation ; entre adrénaline et curiosité. Un coup d'oeil autour, le calme règne, aucun regard ne semble oser se poser sur elle. Pourtant, Chekyr, lui, ne détache pas son regard d'elle, suit ses mouvements au fur et à mesure. Elle dégage une assurance presque détestable. Le genre qu'on rêve de détruire sans pouvoir jamais y parvenir. Un léger rire s'échappe des lèvres du Jorgund tandis qu'il se lève, avançant dès lors vers elle, son sac flanqué sur son épaule.

A mesure qu'il approche, il ne peut que constater leur différence de taille, ce qui étire un peu plus son sourire. Arrivé à sa hauteur, il lui semble qu'elle ne daigne même pas lever les yeux vers lui. Quant à lui, à cette distance, il ne peut qu'apprendre à quelle race elle appartient. Un nouveau frisson lui traverse l'échine ; le sentiment de danger s'accentue un peu plus. Il fonctionne à l'adrénaline Chekyr.

Sa queue ondule alors et glisse vers elle venant presque caresser la peau de son avant-bras. Son appendice descend jusqu'à son poignet qu'il lève doucement. Le corps à moitié pivoté vers elle, Chekyr prend bien soin de ne pas dévoiler ses origines. Surtout en voyant la bague à son doigt.

« Joli bijou. »

Bien rapidement, sa queue s'écarte de cette druidesse Galra ; c'est après tout eux qui ont eu usage des queues des siens. Il lui tourne le dos, reprenant sa route.

« Vous avez le don de plomber l'ambiance, vous les Galra. C'est dommage. »

Oh il a parfaitement conscience que sa provocation ne le met que plus en danger encore. Mais l'idée d'échapper, encore, aux Galra est un concept qu'il aime bien.
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Sortsinis
MessageSujet: Re: Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis EmptyDim 29 Oct - 16:16
Sortsinis
Messages : 2
Date d'inscription : 06/09/2017
Sortsinis était là, assise dans l’un des confortable siège rembourré du vaisseau subsidiaire qui devait l’accompagner jusqu’à la lune de Tric la plus proche. Elle avait besoin de nouveaux ingrédients pour ses manipulations ; quel meilleur endroit pour les dénicher qu’ici-bas ? Les êtres dénués de toute forme d’intelligence étaient si simples à séduire, si simple à malmener qu’elle s’en ennuyait déjà. Mais son laboratoire, désormais vide – elle avait mal gérer ses stocks, quelle honte ! – la forçait à devoir ranger un peu sa fierté et son agacement, au moins pour un temps. Elle avait besoin de cobayes pour continuer ses recherches et participer ainsi, plus ou moins volontairement, à la grandeur de l’Empire Galra. Elle savait son père fier d’elle, au moins pour ça. Un soupir quitta ses lèvres.

« Dame Sortsisnis, nous arrivons. » énonça alors l’un de ses accompagnateurs. Détachant donc son regard de l’infiniment grand offert en spectacle à ses rétines par l’immensité de l’espace lui-même, la Druidesse se leva finalement de son assise, dépliant ses jambes dans un très ample mouvement, ce qui ne retirait en rien son côté gracile. D’extérieure elle était charmante, magnifique. Mais elle n’était que vipère venimeuse, venue onduler par ici pour le simple plaisir de chasser et de tuer… un peu plus tard.

Elle congédia cependant les soldats qui voulurent l’accompagner. Voltron faisait tant et si bien parler de lui que tout le monde était aux aguets. Que faire si elle se faisait prendre pour cible ? Ahin, elle ne craignait guère ce genre de menace stérile. Sortsinis avait décidé qu’elle n’aurait peur de Voltron que lorsqu’elle le verrait en action. Pas avant et pas d’après des rumeurs. Au-delà de cela, elle ne voyait pas ce qui pouvait représenter une menace pour elle, ici. Ainsi, après quelques mots et regard lourds de sens, la Druidesse réajusta sa chevelure sombre et fit glisser sa capuche sur ses épaules délicates. Elle aimait se parer d’une belle allure avant de partir en sélection de cobayes. En général, cela rendait même la traque plus simple encore.

Le bruit de ses talons hauts, alors qu’elle martelait le sol de ce grand centre commercial, annonça suffisamment bien son arrivée à lui seul. Déjà, dans son sillage les regards s’échangeaient. Dans son dos elle sentait qu’on la dévisageait. Tant mieux, elle adorait cela. Ses cornes ressortaient sans mal du sommet de son front, laissant parfois planer un doute sur ses origines. En général, sa peau violette suffisait malgré tout à faire à faire taire les plus suspicieux. Ici les gens ne voulaient pas d’ennuis. Ils étaient d’un ennui profond.

Sortsinis ne cherche même pas à confronter les regards d’autrui. Elle voulait un cobaye qui sorte du lot, qui se mette à part du reste. Mais c’était là une qualité rare que d’être suicidaire à ce point, désormais. A croire que l’Empire avait tout aseptisé.

Ou peut-être pas.

Car, alors qu’elle s’apprêtait à changer de tactique, Sortsinis sentit un glissement sur son avant-bras. Elle ne paniqua en aucune mesure mais ne tarda pas à tourner son regard en direction de l’insolent qui avait eu l’audace de venir ainsi lui casser les pieds. Elle dévoila ensuite ses dents en un sourire carnassier. « Et toi il semblerait que tu aies oublié où est ta véritable place de parasite, dans ce monde où nous sommes les Rois. » C’était une bonne entrée en matière. Restait à voir s’il allait ou non la décevoir.
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Le danger ? Je me ris du danger, aha ! • Sortsinis

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